1. |
Rester tranquille
03:26
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Hier encore j’avais mon gros manteau
fallait 10 minutes pour faire chauffer l’auto
on dirait qu’la vie m’a dépassée
j’cours depuis des mois sans m’arrêter
si la chaleur a eu raison d’mon corps
y’a rien n’a faire ma tête spin encore
autour d’une voix que j’entends résonner
trois cent soixante-cinq jours par année
pourtant ça semble tellement facile,
mais moi j’suis incapable de rester tranquille
la langue à terre c’est comme les fourmis
jamais de vacances, de pause ou de répit
comme un robot programmé
peu importe l’obstacle à surmonter
j’sais pourquoi j’me mets autant de pression
rien n’est jamais assez de toute façon
est-ce que le fond remonte ou c’est moi qui descends ?
faudrait reprendre mon souffle, mais j’ai pas l’temps
pourtant ça semble tellement facile,
mais moi j’suis incapable de rester tranquille
parfois j’envie les moins ambitieux
ceux qui procrastinent, les paresseux
si pour une fois juste pour la journée
j’restais là à rien faire sans culpabilité
tout est question de juste milieu
quand ça déborde, il faut réduire le feu
à chaque fois que j’en prends conscience
j’me calme un peu, mais toujours j’recommence
pourtant ça semble tellement facile,
mais moi j’suis incapable de rester tranquille
pourtant ça semble tellement facile,
mais moi j’suis incapable de rester tranquille
pourquoi j’suis incapable de rester tranquille?
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2. |
À l'abri
03:11
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Ton corps lourd s’abandonne
au bras de l’innocence
sans méfiance pour personne
fragile et sans défense
ta peau blanche comme février
n’a jamais vu le givre
trop mince pour affronter
ce que les journaux écrivent
deux morts, dix blessés
sans mot pour t’expliquer
dehors le monde est fou
garde tes bras autour de mon cou
les couleurs de l’arc-en-ciel
te suivent partout où tu vas
la vie est tellement belle
quand c’est toi qui la vois
deux morts, dix blessés
sans mot pour t’expliquer
dehors le monde est fou
garde tes bras autour de mon cou
si j’pouvais épargner tes illusions
effacer un côté garder juste le bon
appuyer sur pause pour tout arrêter
peinturer en rose la vérité
deux morts, dix blessés
sans mot pour t’expliquer
dehors le monde est fou
trop tard pour changer
l’homme est ce qu’il est
notre seule arme à nous
c’est de s’aimer par-dessus tout
ton sourire comme par magie
me fait tout oublier
près de toi à l’abri
la pluie tombe sans nous mouiller
la pluie tombe sans nous mouiller
la pluie tombe sans nous mouiller
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3. |
Rien vu aller
03:48
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Sous les lumières suspendues à un fil
dans ma tête les souvenirs s’éparpillent
la nuit qui tombe sur St-Laurent
me ramène là où j’étais avant
Montréal t’a pas vraiment changé
mis à part deux, trois bars ou cafés
tout semble figé dans le temps
juste habillé différemment
ça m’fait toujours un peu étrange
quand on m’appelle madame
j’ai perdu le compte des années
à quel moment ça s’est passé ?
j’ai rien vu aller
non, j’ai rien vu aller
j’ai rien vu aller
tout ce que je suis tient à un fil
juste une poignée de choix qui s’empilent
la vie veut prendre cent mille directions
faut juste suivre les bonnes décisions
ça m’fait toujours un peu étrange
quand on m’appelle madame
j’ai perdu le compte des années
à quel moment ça s’est passé ?
j’ai rien vu aller
non, j’ai rien vu aller
j’ai rien vu aller
on a mordu la vie jusqu’au sang
vu le monde, fait des enfants
peu importe ma peau qui se plisse,
y’a encore plein de choses à faire sur ma liste
ça m’fait toujours un peu étrange
quand on m’appelle madame
j’ai perdu le compte des années
à quel moment ça s’est passé ?
contrairement à mon visage
mon cœur fait pas son âge
j’ai beau regarder vers l’avenir
une partie de moi veut pas mourir
tout est ok
ouais, tout est ok
j’ai rien vu aller
j’ai rien vu aller
non, j’ai rien vu aller
j’ai rien vu aller
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4. |
Alors voilà
02:30
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On a marché longtemps
avant de s’avouer perdu
j’ai vu dans le printemps
ce qu’on ne sera jamais plus
et on s’est égaré
au fil des malentendus
en espérant sauver
ce qui ne se sauve plus
au bout des allers-retours
on s’est usé de l’amour
alors voilà, c’est ça
y’a plus rien à dire
on en est rendu là
ça sert à rien d’se mentir
alors voilà, c’est ça
tu peux partir
fais toi en pas pour moi
ça pourra pas être pire
à quoi bon maquiller
le visage de nos défauts
y’a plus rien à cacher
on se connaît beaucoup trop
les plasters ont décollé
nos cœurs ont démissionné
la tête haute on peut dire
qu’on a vraiment tout essayé
au bout des allers-retours
c’est beau on a fait le tour
alors voilà, c’est ça
y’a plus rien à dire
on en est rendu là
y’a plus rien qui nous fait rire
alors voilà, c’est ça
tu peux partir
et quand minuit sonnera
on se changera en souvenir
alors voilà, c’est ça
y’a plus rien à dire
on en est rendu là
on s’est assez fait souffrir
alors voilà, c’est ça
tu peux partir
et je t’en supplie cette fois
promets moi de pas revenir
alors voilà, c’est ça
alors voilà, c’est ça
alors voilà, c’est ça
je t’en supplie cette fois
promets moi de pas revenir
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